Pascale Fournier récipiendaire du prix d’ « excellence académique et contribution humanitaire » de la Chambre de commerce canado-arabe
La professeure Fournier a été sélectionnée par la Chambre de commerce canado-arabe (CanACC), une plateforme visant à tisser des liens commerciaux et stimuler des échanges culturels entre le Canada et le monde arabe, pour recevoir le prix annuel d’ « excellence académique et contribution humanitaire ».
La Chambre de commerce tient, par cette distinction, à souligner le riche apport du travail de la Professeure Fournier à la démystification de la diversité culturelle et à une compréhension enrichie des enjeux liés au multiculturalisme canadien. L’engagement de Pascale Fournier auprès des femmes issues de minorités religieuses précède sa carrière en droit, prenant source dans un long séjour en Égypte qui l’a profondément sensibilisée à la réalité des femmes arabes. Que ce soit par sa recherche ethnographique auprès de femmes musulmanes vivant au sein de sociétés séculaires, par son travail de terrain et ses conférences sur les réformes juridiques au Liban ou encore par l’expertise prêtée au Programme des Nations Unies pour le développement, la professeure Fournier aspire à donner une plus grande voix aux femmes marginalisées dans un dialogue interculturel qui les concerne directement. Me Fournier, avocate émérite (Ad.E.) du Barreau du Québec, agit également comme témoin-experte relativement à l’application du droit islamique dans de nombreux procès au Canada et aux États-Unis. La Chambre de commerce a voulu souligner cet engagement envers la consolidation d’un vivre-ensemble inclusif et sensible à la discrimination basée sur le sexe.
Pascale a prononcé un discours lors de la remise du prestigieux prix, le 27 septembre à Toronto lors de la deuxième édition du gala annuel de la Chambre qui réunira environ 400 personnes. Seront notamment présents les ambassadeurs arabes au Canada, divers représentants du gouvernement canadien, des universitaires et d’éminents membres de la communauté arabe.