Droits et Libertés : La question du multiculturalisme

Les lundis 25 janvier et 8 février, la Chaire de recherche sur le droit comparé et le pluralisme juridique invite successivement deux conférenciers d’exception afin de partager leur expérience et leur contribution dans le domaine de la défense et de la protection des droits de la personne.
Le lundi 25 janvier, Mindy Pollak nous parlera de sa lutte pour une société plus ouverte et, en particulier, de son engagement dans la communauté d’Outremont en tant que représentante des intérêts de la communauté hassidique.
Le lundi 8 février, Me Julius Grey, ayant plaidé un nombre important de causes relatives à la liberté de religion, abordera des notions essentielles telles que celles du multiculturalisme ou des accomodements raisonnables.

– Mindy Pollak : Native de Montréal, Mindy Pollak est juive hassidique et croit fermement au bon voisinage entre les citoyens. En tant qu’élue de Projet Montréal, elle souhaite faire une différence et amener un vent de changement au sein de son quartier d’Outremont qu’elle aime tant. Elle a co-fondé les Amis de la rue Hutchison, une association de voisins créée lors de la tenue d’un référendum visant à bloquer un projet de rénovation d’une synagogue sur cette rue. Depuis, les Amis de la rue Hutchison ont participé aux Journées des bons voisins à plusieurs reprises (sur Saint-Viateur) et ont organisé deux rencontres publiques pour tisser des liens entre les communautés d’Outremont. Avant son élection, Mme Pollak siégeait également en tant que citoyenne sur le Comité sur les relations intercommunautaires à Outremont. Ce comité évalue et émet des recommandations auprès des différents intervenants de l’administration.

– Me Julius Grey : Le Professeur Julius Grey, professeur de droit à McGill pendant plus de 20 ans, a enseigné notamment le droit constitutionnel, le droit administratif et le droit de l’immigration. Il a été président de la Fondation canadienne des droits humains (aujourd’hui Equitas) de 1985 à 1988. Ayant plaidé une pluralité de dossiers importants, ses causes les plus connues demeurent la contestation de la Loi 101 et celles relatives au port du kirpan à l’école publique (Multani) et à l’installation d’une succah juive dans un condominium d’Outremont (Amselem). En 2004, il a obtenu la plus haute distinction décernée à un avocat, soit la Médaille du Barreau du Québec qui souligne sa contribution professionnelle remarquable dans le domaine de la justice. En 2015, il obtient le prix Hommage remis par la Commission des droits de la personne et des droits la jeunesse, lequel vise à souligner le parcours de 40 personnes dont l’apport à l’avancement des droits de la personne a été exemplaire.

[huge_it_slider id=”9″]